Découvrons nos talents : #2 David Polveroni

Bonjour à tous !

Après l’article de blog sur Mounir (cf Découvrons nos talents #1), nous souhaitons vous présenter David Polveroni. En ce moment, il fait beaucoup parlé de lui dans le monde des Cyclosportives. Il a participé à la réalisation de l’article : Test lunettes #2 Cyclisme. Découvrez le dans cette courte interview :

David, toi et le vélo ça date de quand ?

Je fais du vélo depuis l’âge de 7ans, au début pour imiter mon père qui participait à la naissance des premières cyclosportives, puis maintenant dans le but de me dépasser toujours plus.

Quelle est la place du vélo dans ta vie ?

Après avoir couru 3 années en élite au GMC38, une lourde chute au Tour du Chablais (fracture de la rotule et de la clavicule) m’a un peu éloigné des pelotons amateurs. J’ai repris par des cyclosportives et j’y ai pris goût. C’est alors que j’ai décidé de m’y consacrer intégralement, afin de vivre chaque course avec un maximum de plaisir ! Je roule entre 15 et 25h par semaine (400 à 800km) essentiellement dans la région Grenobloise.

Où trouves-tu cette motivation ?

Atteindre le meilleur niveau possible à chaque saison est ma plus grosse source de motivation.

Quelle est la différence entre la FFC (fédération française de cyclisme) et les cyclosportives ?

La différence entre une cyclo et la FFC, est l’homogénéité des coureurs. En FFC, il y a des équipes, c’est beaucoup plus structuré et le niveau est globalement plus haut. En cyclo, on retrouve seulement quelques individualités. Cela va donc certainement moins vite, mais le niveau n’est pas pour autant plus faible. Dans tous les cas, si certains veulent passer pro, c’est en misant sur la FFC, les cyclos restent ignorées par le staff des équipes pros. Mais les choses bougent, et le niveau global des cyclosportives est de plus en plus élevé.

Peut-on vivre du vélo ?

Vivre du vélo est impossible en cyclosport, il faut avoir des ressources extérieures si l’on veut faire exclusivement des cyclosportives. En élite, c’est différent, certains coureurs sont payés par les équipes. Mais ce n’est pas viable sur le long terme, même chez les pro. C’est là qu’interviennent les difficultés rencontrées, car on sort du schéma standard que veut la société actuelle et le regard des autres est parfois étrange. Alors après m’être posé pas mal de questions, à présent je n’écoute que ma conscience et je prends la vie comme elle vient : j’ai la chance de pouvoir vivre ma passion.

Quels sont tes objectifs ?

Pour l’année prochaine, je vais viser comme objectifs les 3 Ballons, La Marmotte et l’Etape du Tour : les plus belles cyclos du calendrier français. Ce sont celles manquantes à ma collection. J’ai aussi deux objectifs hors de l’hexagone que je dévoilerai plus tard.

Qu’est-ce que tu envisages pour ta reconversion ?

Avec toute la motivation que j’ai pour faire quelque chose qui ne me rapporte rien financièrement, je ne me fais pas de soucis quand il faudra que ça me rapporte. A présent le moment est opportun pour ma « reconversion » : avoir eu du temps fut un gros avantage. Cela m’a permis de me poser, réfléchir à un tas d’idées pour plus tard. Et des idées, j’en ai beaucoup ! Il ne me reste plus qu’à les mettre en place. C’est mon projet à venir. Je veux démocratiser les cyclosportives, attirer plus de coureurs et de sponsors…

En attendant, j’espère rouler quelques kilomètres avec chacun de ceux qui lisent l’article et ainsi échanger, discuter de cette passion qu’est la nôtre à tous.

As-tu une surprise pour ODC ?

Après ma victoire dimanche aux Cimes du lac d’Annecy, je participerai au tour du Rwanda du 13 au 20 novembre avec le Team Haute Savoie : une course amateurs et professionnels avec un parcours difficile et montagneux dans les collines Rwandaises, 800km et 21 000m annoncés, avec une étape comprenant plus de 4500m ! Soit autant qu’une Haute Route ! Je vais me préparer en conséquence pour être, j’espère, en bonne condition physique, afin de me faire plaisir sur ces routes.

Vous pourrez suivre ma course après chaque étape sur la page Facebook ODC Opticiens, je vous ferai vivre la course de l’intérieur.

Tu as essayé plusieurs lunettes de sport pour la pratique du vélo, quelle est ta favorite ?

Comme je l’ai annoncé dans l’article : test de lunettes pour le vélo, pour moi ce sont les nouvelles EVZero avec les verres Prizm Road de la marque Oakley. Pour la légèreté, le confort, le large champs de vision et la polyvalence du verre Prizm Road. Je roule presque tous les jours et par tous temps. J’ai fini par utiliser deux montures : pour les mauvais temps la Radar avec les verres Prizm Golf, et pour toutes les autres conditions climatiques les EVZero avec les verres Prizm Road.

Quelques résultats :

  • Vainqueur de la Haute Route des Alpes (5 victoires d’étapes)
  • Vainqueur de la Haute Route Pyrénées (5 victoires d’étapes)
  • Triple Vainqueur de la Forestière
  • Vainqueur de la Vaujany
  • Vainqueur de la Ventoux
  • Vainqueur de la Time Megève Mont Blanc
  • Vainqueur du Challenge Vercors
  • Vainqueur de la Granfondo des Deux Alpes
  • Vainqueur de la Chambérienne Bauge et Chartreuse
  • Vainqueur de la Valberg
  • Vainqueur de la Route Verte
  • Vainqueur du Raid du Bugey
  • 3ème des Trois Ballons
  • 2ème des Bosses du 13
  • 3ème de l’Ardéchoise
  • 5ème de la Marmotte
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